Un article émanant de la revue Alsic (2007:129-144) http://alsic.revues.org/index617.html
s'intéresse aux "formations hybrides en langues" et à "l'autonomisation". Dans cet extrait, on appelle "formation hybride" la combinaison de deux modalités d'apprentissage:
- présentielle (dispositif de formation)
- distanciellle (auto-formation)
Ces formations sont de plus en plus nombreuses et ont pour but "une plus grande centration de l'apprenant". Les chercheurs remarquent qu'à distance, le volume d'activité est supérieur: l'apprenant doit être capable d'organiser son temps, de communiquer via Internet pour apprendre, de réaliser des tâches, de chercher et traiter les informations, d'utiliser les outils techniques. Bref, il doit savoir mettre en lien les éléments qu'il apprend avec ce qu'il connait, et remettre en cause sa façon de travailler (seul ou avec l'aide du dispositif).
Il existe deux acceptions du terme "autoformation":
- soit l'autonomie est un prérequis nécessaire à l'autoformation (moment où la personne apprend seule avec les moyens offerts par le dispositif)
- soit l'autonomie est le but de la formation à côté de l'acquisition des contenus.
De même, deux définitions du terme "autonomie" sont proposés:
- une globale, d'après Barbot: "une capacité de chaque sujet de s'autoréguler, d'autocentrer avec des normes les conditions de son apprentissage, de la calibrer selon le mode d'être qui lui est propre et ses nécessités(...)
- une différentielle, d'après Albero qui classifie 7 types d'autonomie: technique, informationnelle, méthodologique, psycho-affective, cognitive, métacognitive, sociale.
De quoi donner à réfléchir pour établir vos grilles d'évaluation critériées relatives à l'autonomie, n'est-ce pas?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire